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Citations issues de différents films documentaires. 1

 

Une quarantaine d'éminents intellectuels,universitaires et artistes de renom du monde entier ont analysé et étudié

les oeuvres de San Damon.Noms des films documentaires sur internet : San Damon S.O.I. (1ère et seconde partie),.....

...San Damon,Oniroscopisme,...San Damon L.O.A.C.....Si j'étais une oeuvre d'art de San Damon.....San Damon,

Oniroscopisme dans la ville.Liens sur ce site dans "blog et films".

Sergio Purini ( Conservateur du Musée d'Art et d'Histoire du Cinquantenaire et

Professeur de Photographie I.N.R.A.C.I)

 

1.) Et donc,je vois les photos,ce sont simplement des sensations,et c’est vrai que ça…enfin,moi,quand j’ai vu ce travail pour

la première fois,et je le vois encore mainte-

-nant devant ces images,c’est vrai,je me suis dit.waouw…là,je suis vraiment devant un travail que je ne connais pas,une démarche forte,vraiment personnelle.

 

2.) En fait la forêt,ici,telle qu’elle est inter-

-prétée par San Damon,et bien,c’est une interprétation psychanalytique,c’est la tranposition donc en images de sa vision intérieure de la forêt.C’est ça son travail,c’est ça qu’on peut ressentir.

 

3.) (…)des sensations par exemple de transposition de couleurs,finalement c’est vrai que le travail de Damon est un travail de transposition et finalement cette transposition n’est pas loin de la réalité. 

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Jean-Marc Sparenberg (Docteur en physicien appliquée,Ingénieur civil)

 

1.) Je crois que le premier aspect remarquable des photos de San Damon,

c’est la qualité de ses noirs,qui sont d’une profondeur tout à fait extraordinaire.Et donc ces noirs sont évidemment très,très beaux d’un point de vue photographique et pour un physicien que je suis,ils font inévitablement penser au cosmos,au vide,au vide intergalctique.Alors ça donne un caractère un peu décalé aux photos,un peu inquiétant.Néanmoins cela donne aussi une connotation plus universelle.

 

2.) (…) une vision très mécanique,très cartésienne de la physique basée sur cette notion de déterminisme absolu très bien évoquée par beaucoup de photos de San Damon et est illustrée par ce thème récurrent du rail et des trams.Ces rails contiennent cette notion de déterminisme et de grande contrainte sur le mouvement.Alors en particulier,il y a cette photo de cette série qui évoque Paul Delvaux avec ces deux rails qui se rejoignent quasiment à l’infini.

 

3.) A partir du moment où ce monde est déterministe,on peut se poser la question de l’existence même du temps.Et c’est là que les photos de San Damon ont un écho particulier à cette problématique,parce qu’une photo par essence est un objet immuable,dans lequel le temps ne passe pas,par construction.Et donc ce qui est très intéressent,c’est évidemment d’arriver à donner cette impression de temps qui passe,de mouvement à partir d’un objet dans lequel le temps ne passe pas.

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Patrick de Neuter (Psychanaliste,Cofonda-

-teur de espace analytique de Paris)

« parlant d’une Å“uvre musicale composée par San Damon Â»

 

4.) L’accompagnement musical constitue une stratégie supplémentaire de création de ces photos,d’injection de la vie,de la passion et de la pulsion.Il est d’ailleurs tout à fait remarquable que la 3ème suite de Bach est elle aussi,comme les photos,transformée à son tour.Après quelques moments classiques San Damon la secoue,puis la déchire par divers cris humains,par certains bruits importés de la vie.Et finalement cette suite de Bach se retrouve transformée en partition de jazz tout à fait décapante,

évoquent bien pour moi le désir,la passion,

et la pulsion.

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Oscar Bernstein (Collectionneur d'art)

 

L’énorme handicap de l’art contemporain est qu’il ne crée plus rien,il récupère.

San Damon est un miracle à part.

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Antoine Masson (Psychiatre et Criminologue)

 

1.) Qu’est-ce qui se passe quand un psychiatre rencontre les photos de San Damon ? Il se passe qu’en réalité on découvre dans ces photographies une chose extraordinaire qui fait écho à tout un travail qui a été fait avec l’adolescence. 

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Patrick de Neuter (Psychanaliste,

Cofondateur de espace analytique de Paris)

« parlant d’œuvres photographiques sur le thème de la forêt Â»

 

1.) Les photos que San Damon a proposées à ma réflexion,ont fait surgir en moi une série impressionnante de souvenirs.

 

2.) (…) Il y a chez San Damon la volonté de dépasser,evidemment,la simple photo.La volonté de créer du neuf,la volonté de recréer la réalité,peut-être même ou quasi certainement,la transformer en réalité de rêves.

 

3.) (…) les couleurs que San Damon injecte et qui viennent se mélanger,s’imbriquer aux couleurs naturelles.Ensuite le mouvement qu’il imprime,l’appareil photographique auquel il implique ce mouvement.

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Claude Javeau (Sociologue –U.L.B)

 

1.) San Damon nous présente l’intérieur d’un tram,un nouveau modèle d’ailleurs,ce tram est vide et il va se remplir,au gré des arrêts,de personnes qui vont ainsi être associées pour se déplacer sur des rails,c’est-à-dire vers un destin qu’ils ne peuvent pas modifier

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Jean-Noël Missa (Docteur en philosophie,

Président de la Société Belge de Philosophie)

« Parlant d’œuvres photographiques de forêt Â»

 

2.) Les quatre premières photos me font penser au point de vue objectiviste,où on voit des arbres,des neurones,on voit le cerveau,et puis on passe progressivement à travers le chaînon manquant.C’est le chaînon entre le cerveau,l’esprit,entre le point de vue à la troisième personne et le point de vue à la première personne.On passe dans l’esprit,

dans le solipsisme de ces patients psychoti-

-ques qui vont se faire soigner directement sans passer par le médecin,puisque le système de maître San Damon,la machine auto-thérapeutique va peut-être les aider et donc le psychiatre va devenir peut-être superflu,il sait très bien,le psychiatre conscient de lui-même,que son savoir est très précaire,très imparfait.

 

3.) Alors peut-être un dernier mot,un dernier commentaire sur le hasard et le rôle du hasard à la fois dans la science,dans la photographie et dans l’art.On sait que San Damon,lorsqu’il invente sa technique oniroscopiste,a été un peu aidé par le hasard,puisque des flacons….il était dans son atelier new-yorkais,puis des flacons sont tombés sur ses clichés.Et puis il s’est emparé de cet évènement lié au hasard pour en faire quelque chose d’extraordinaire,une nouvelle technique,une nouvelle conception de la photographie.

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Antoine Masson (Psychiatre et Criminologue) 

"parlant d'oeuvres photographiques de la forêt"

 

2.) Les photos représentant le printemps et l’été de San Damon sont de véritables condensations,avec leur rouge magenta,l’ocre qui se met à flamber.Une sorte d’incandescen- -ce,une sorte de violence intérieure,une sorte de brûlure,d’incendie qui ne peut faire que penser à cette phrase reprise chez Freud « Père,ne vois-tu pas que je brûle Â».

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Julian Barbour (Physicien,Université de Cambridge)

 

2.) (…) toute notion du temps,mouvement et place,que l’Oniroscopisme de San Damon évoque,repose totalement sur les images concrètes qu’il nous présente dans les photos,et que le cerveau,en retour présente à notre consciences.

 

3.) La science n’a jusqu’à présent pas la plus infime idée comment appréhender ne fût-ce que l’éternité,encore moins en mouvement.Shakespeare a peut-être vu juste : Nous sommes de cette matière,de laquelle sont faits les rêves.Mais comment se développent-ils en quelque chose de grande constance ? Les images de San Damon nous aideront à méditer sur ces mystères.

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Gil Bartholeyns ( Chercheur au Quai Branly,Paris.Titulaire de la chaire CNRS,

études et culture visuelles)

« Parlant d’une Å“uvre photographique sur le thème de la forêt Â»

 

1.) J’ai l’impression d’un espace totalement familier,mais cette familiarité est littéralement abattue par le chromatisme.

C’est cette fonction de défamiliarisation dont parlait Victor Chkovski qui est certainement la fonction de l’art pour lui.C’est-à-dire de rendre,de revoir à nouveau les choses qu’on n’avait plus vues,ici,à la façon de San Damon.

 

2.) L’été est dans le magenta,dans le noir profond des ombres,Donc San Damon nous propose de nous réinterroger sur nos habitudes perceptives ou perceptuelles,

tout à fait naturelles ou naturalisées

 

3.) C’est pour moi donc une peinture paysagiste et la première fois que je l’ai vue,ça m’a fait penser à la vision de rêve d’Albrecht Dürer,j’ai fait un lien probablement parce que je sais que le procédé photographique inventé par Damon,l’Oniroscopisme donc le rêve fait fonction de regard.

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Jean-Louis Migeot (Président de l’Acadé -  

- mie des Sciences,des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique,Acousticien)

 

1.) Alors c’est peut-être le moment de parler d’Oniroscopisme,puisque ce travail s’appelle Oniroscopisme.Je crois qu’il y a vraiment dans ce travail photographique qui est fait par San Damon,un nom bien choisi,puisqu’il y a clairement une problématique de regard,de vision qui est liée au mot « skopein Â»,en grec « regarder,voir Â».Y a un regard particulier de l’artiste.Y a un regard que nous pouvons chacun porter sur ces photos.Et bien entendu,à cause du cadrage,à cause de l’intention personnelle de San Damon dans le choix du sujet.Mais aussi dans la distance un peu fantasmatique qu’impose la modification chromatique,y a une dimension onirique qui est évidente.Et donc,Oniroscopisme,c’est quelque chose qui s’impose de manière évidente.

 

2.) (…) il faut savoir qu’on emploie la notion de chromatisme en musique comme en acoustique,on est face,si on veut,à quelque chose qui est de l’ordre de la transposition en musique.On prend une photo,les couleurs qui sont présentes sont représentées par un certain nombre de fréquences,de longueurs d’ondes.

SanDamon ici les transforme,les modifie,on retrouve comme la différence qu’il peut y avoir entre un concerto en fa majeur et en si bémol mineur.

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